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CURIORAMA

18 décembre 2011

la pile à combustible bactérienne : technologies du futur?

Voici du nouveau dans la recherche en technologies écologiques, la pile à combustion basée sur l’utilisation de bactéries . Ceci a été étudié à l’université de Rennes , en utilisant une bactérie spécifique qui dépend du constituant de la pile , celle-ci produit des électrons permettant à son tour d’alimenter la pile. Non seulement la pile produit de l’électricité , mais permet également de dépolluer les eaux usées dont les bactéries se nourrissent. La pile peut fonctionner grâce avec des plantes. Quelques années encore à attendre afin de transposer cette technologie à grande échelle .

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28 novembre 2011

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28 novembre 2011

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28 novembre 2011

Les peuples autochtones

Les peuples premiers sont les protecteurs de leurs environnement naturel, ils constituent le dernier rempart contre les dégradations extérieur (déforestation ) .La protection des espaces naturel tels  que l’Amazonie passe par le respect du droit des peuples indigènes à rester sur leurs terres.

80% des zones protégées dans le monde sont les territoires de communautés indigènes qui y vivent depuis des millénaires Les peuples autochtones, ou peuples indigènes, sont « les descendants de ceux qui habitaient dans un pays ou une région géographique à l'époque où des groupes de population de cultures ou d'origines ethniques différentes y sont arrivés et sont devenus par la suite prédominants, par la conquête, l'occupation, la colonisation ou d'autres moyens ».

Les peuples autochtones représentent environ 370 millions de personnes dans le monde, dont 70% en Asie. D'autres termes ont parfois été utilisés pour les désigner, comme aborigène, « peuple premier », « peuple racine », « première nation » ou « peuple natif », succédants à l'appellation péjorative de « peuple primitif », mais tous officiellement délaissés au profit de peuple autochtone.La définition  proposée par José Martinez Cobo, rapporteur spécial de l'ONU, en 1987, est aujourd'hui communément utilisée. Elle se base sur trois critères fondamentaux :

    Continuité historique, Auto-identification en tant qu'autochtone et la langue .      

Les populations autochtones sont réparties dans le monde de la façon suivante : Ils forment au moins 5 000 groupes autochtones différents, et autant de cultures différentes, parlent plus de 4 000 langues dont la plupart sont en danger et risquent de disparaitre d'ici la fin du XXIe siècle.

Au cours des trente dernières années, les peuples autochtones se sont fortement déplacés de leurs terres traditionnelles vers les villes, pour chercher de l'emploi mais aussi à cause de violations et abus des droits de l’homme, notamment des droits à leurs terres et à la survie culturelle. Dans de nombreux pays, ils sont plus de 50% à vivre Les populations autochtones sont souvent sous domination culturelle, économique, sociale, politique d'un ou de plusieurs autres peuples, et ne représentent alors qu'une minorité au sein d'États qui ne les reconnaissent pas en tant que peuples distincts. Dans le cas de peuples vivant dans des régions reculées, ils sont souvent fortement dépendant d'écosystèmes nourriciers, possèdent leur propres organisations socio-culturelles et des modes de vie marginaux. 

Aujourd'hui, ces peuples s'organisent et luttent pour se faire entendre et demander le droit de vivre leur différence, le respect de leurs organisations sociales et la fin de l'exploitation des ressources situées sur leurs territoires. La Déclaration sur les droits des peuples autochtones a été adoptée le 13 septembre 2007 à New York par l'Assemblée générale des Nations unies malgré l'opposition des États-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Cette résolution est juridiquement non contraignante mais représente un réel progrès, elle affirme les droits de ces peuples à réparation et à l'autodétermination.

       

   

   

17 novembre 2011

La filiére bio plus saine que l'agriculture conventionnelle

L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) confirme dans son rapport annuel basé sur l’union européenne   , une moindres contamination des produits de l’agriculture biologique par rapport aux autres. Le rapport analysé près de 68 000 échantillons d'aliments pour 834 pesticides. Le nombre de produits alimentaires analysés s'élevait à environ 300 . Seulement  2% des échantillons bios analysés par la France contenaient des traces de pesticides. Les rares traces de dépassements peuvent être dues à "des contaminations croisées ou à des pratiques inadaptées" note l'association Générations Futures qui ajoute que "les contrôles sévères pratiqués en agriculture bio portent donc leurs fruits".

 

« En comparaison, 37,74% des fruits et légumes issus de l'agriculture intensive analysés en 2009 contenaient des résidus de pesticides (chiffre en très légère baisse par rapport à celui de 38,1% de 2008), dont plus de 3,1% à des quantités supérieures aux LMR (3,8% en 2008) ! "En moyenne, les consommateurs ont donc plus de 18 fois plus de risque de trouver un résidu de pesticide dans un aliment issu de l'agriculture intensive que dans un aliment issu de l'agriculture biologique !" souligne Générations Futures. »

25% des échantillons au niveau communautaire (16% en France) contiennent plusieurs résidus (de 2 à 26 dans un même échantillon).

Il y a une multiplication des affections de longue durée et les déséquilibres hormonaux induits notamment par l'ingestion et l'exposition aux pesticides en France. En effet, rappelons que les pesticides sont des Polluants Organiques Persistants qui perdurent dans l'environnement, s'accumulent dans les graisses et sont, d'une manière générale, dangereux pour la santé : cancers, altération du système immunitaire, problèmes de reproduction...

Le raisin de table est l’un des produits les plus contaminé par les pesticides , 58% des échantillons contenaient plusieurs résidus .

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11 novembre 2011

Le réchauffement climatique contrôlé par des micro-organismes contenus dans les glaces

 

 

Illustration de la fonte des glaces

Des scientifiques de divers centres de recherches de Californie, aux Etats-Unis ont étudié la faune microbienne emprisonnée dans les glaces permanentes du pergélisol de l’Arctique. Cette microdiversité pourrait jouer un rôle majeur dans le contrôle du réchauffement climatique prévu au cours des prochaines décennies.

Le pergélisol de l’Arctique, sous-sol gelé en permanence, devrait fondre considérablement au cours des prochaines décennies. Une réalité lourde de conséquences puisque, selon les estimations, la quantité de carbone renfermée dans les glaces est à peu près équivalente au montant total contenu dans les plantes et l’atmosphère du monde entier. Avec le dégel, l’accessibilité de la matière organique entrainera ainsi une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Un phénomène qui, selon les chercheurs de diverses institutions de Californie pourrait être contrôlé par la libération de la faune microbienne également retenue dans le pergélisol.

Pour en arriver à une telle conclusion, l’équipe de scientifiques a recueilli trois carottes de glaces prélevées dans le sous-sol du centre de l’Alaska. Les échantillons ont ensuite été décongelés et conservés à une température ambiante de 5 degrés Celsius au sein du laboratoire national Lawrence Berkeley. La nature et la quantité des gaz émis ont été enregistrées pendant et après le processus de dégel.

Les résultats, publiés dans la revue Nature, ont révélé d’énormes quantités de méthane émises durant les premiers jours de la fonte des glaces. Ce gaz, emprisonné lors de la congélation de l’eau, est libéré dans l’atmosphère lors du processus inverse et ce, à un taux considérable. Toutefois, les observations ont constaté une chute très rapide de sa concentration juste après son émission.

Les micro organismes régulent l'émission de méthane

Selon les chercheurs, les micro-organismes contenus dans les échantillons joueraient un rôle important dans le contrôle d’émission des gaz. Avec le dégel, la micro-faune consomment en fait le méthane pour le convertir en dioxyde de carbone (CO2). "C'est une réponse très rapide" souligne au NewScientist, Janet Jansson co-auteur de l’étude.
Pour l’heure, la nature de cette micro-faune est encore un mystère. "La plupart des micro-organismes contenus dans le pergélisol n'ont jamais été cultivés, et plus de 90 pour cent ne sont pas identifiés", explique Janet Jansson. Afin de comprendre globalement les processus métaboliques de ces organismes qui interviennent lors du dégel, l’équipe de chercheurs a séquencé des échantillons d'ADN contenus dans les prélèvements de glace.

Des gaz à effet de serre transformés

Les chercheurs ont ainsi découvert qu’après une semaine d'incubation à 5 degrés Celsius, les voies biochimiques des différents micro-organismes du pergélisol convergent vers un processus identique impliquant une transformation du méthane et du protoxyde d'azote, deux gaz à effet de serre extrêmement puissants.

En d’autres termes, la micro-faune contenue dans les glaces pourrait permettre de rendre inoffensifs ces substances en échange d’une production conséquente de CO2. Bien que celui-ci soit également un gaz à effet de serre reconnu, il serait encore préférable à l’émission des deux autres substances, selon Janet Jansson.

4 novembre 2011

site intéressant : voyage pour MARS

http://www.nirgal.net/homme2.html

4 novembre 2011

Mars 500 : les six "astronautes" sont sortis du vaisseau

Mars 500 : les six "astronautes" sont sortis du vaisseau

 

Les six membres de la mission Mars 500 sortent un à un de la réplique de vaisseau spatial (Capture d'écran de la vidéo de l'ESA)

Comme prévu, aujourd'hui à 11H, la porte du vaisseau de l'expérience Mars 500 a été ouverte. Les six astronautes en sont sortis le sourire aux lèvres après un an et demi d'isolement.

Tous les yeux des passionnés d'espace et de la presse étaient tournés ce matin vers une porte de l'Institut russe des problèmes médicaux-biologiques (IMBP) situé dans la périphérie de Moscou. Mais pas n'importe quelle porte : celle de la réplique de vaisseau spatial conçue spécialement pour la mission Mars 500. Aujourd'hui, était en effet la date fatidique de la fin de ce projet qui aura duré près d'un an et demi : le jour de la sortie des six volontaires prêts à retrouver la terre ferme et la lumière du jour.

A 10H58, la porte était toujours close et scellée, témoignant de l'isolement total des "astronautes" parmi lesquels trois ingénieurs, un médecin, un chirurgien et un physicien. Quelques minutes plus tard, à 11H, un membre du projet a alors rompu cette fermeture et a ouvert la porte. Les volontaires se tenaient prêts et sont sortis un à un, descendant les escaliers pour s'aligner face à leur public. Le Russe Alexey Sitev qui commandait la mission a ensuite fait un bref rapport, expliquant que l'expérience avait été "pleinement complétée" et que tout le monde était "en bonne santé".  

Les six "marsonautes" se sont ensuite succédés au micro pour donner leur première impression, le Français Romain Charles en tête. Sourire aux lèvres, il a expliqué : "Il y a un an et demi, j'ai été sélectionné par l'Agence spatiale européenne pour faire partie de l'équipe de Mars 500. Aujourd'hui, après un voyage immobile de 520 jours, je suis fier de prouver, avec mes compagnons internationaux, qu'un voyage humain vers la Planète rouge est faisable". 

Une odyssée spatiale mémorable

Le succédant au micro, l'Italo-colombien Diego Urbina a pour sa part confié qu'il était heureux de revenir et a précisé : "Au cours de la mission Mars 500, nous avons accompli sur Terre le plus long voyage spatial jamais effectué pour que l'humain puisse un jour saluer une nouvelle aurore sur une planète distante mais accessible. Et, en tant que membre de l'équipe de l'Agence spatial européenne, je suis honoré d'avoir fait partie de ce défi remarquable en compagnie des cinq personnes les plus professionnelles, amicales et résistantes avec qui j'ai jamais travaillé". 

Après ce premier contact avec la liberté retrouvée et les félicitations des dirigeants de la mission, les six "marsonautes" ont été conduits auprès de leurs familles et de leurs amis qui les attendaient. Au cours des prochains jours, ils subiront une batterie d'examens médicaux et d'évaluations psychologiques mais auront également droit à des moments privés et de relaxation avant de parler aux médias le 8 novembre. La mission se prolongera ensuite encore un peu jusqu'à début décembre, le temps que l'équipe s'applique à une large série de rapports, de tests, d'évaluations pour collecter les dernières données de l'expérience.

Néanmoins, le directeur de l'Agence spatiale européenne (ESA) Jean-Jacques Dordain a d'ors et déjà félicité les équipes internationales des résultats obtenus et a expliqué que cette odyssée ouvrait la voie à "une bien plus grande aventure" à destination de Mars. S'il a précisé qu'il ignorait encore si ce voyage aurait effectivement lieu, ni quand il pourrait être lancé, pour lui une chose est sûre : "ce sera une aventure complètement internationale".

 Maxisciences

 

3 novembre 2011

La planète n’est pas en danger. L’humanité oui

C’est un des articles qui a fait le “buzz” du début de la semaine sur le site Internet du Monde. Son titre : “Pour sauver la planète, mieux vaudrait que les Américains cessent de se reproduire”. Le papier racontait qu’une association américaine de défense de l’environnement profitait de l’effet “7 milliards d’habitants” pour demander aux personnes habitant aux Etats-Unis de réfléchir à deux fois avant de procréer, étant donné qu’elles ont le plus fort impact en termes d’émissions de gaz carbonique. On pouvait y voir une série d’affichettes vantant les mérites des préservatifs pour la préservation (justement !) d’espèces animales, le tout avec des slogans à rimes dont voici un exemple traduit en français par mes soins : “Enveloppez soigneusement… Sauvez l’ours blanc.”

Au-delà de ces publicités, on a pu constater, au fil des dernières années, une multiplication des campagnes médiatiques pour, je cite, “sauver la planète”. Pour “sauver la planète”, ne mangeons plus de viande car une vache élevée, c’est x hectolitres d’eau, y tonnes de CO2, z flatulences et éructations remplies de méthane. Pour sauver la planète, préférons le vélo à l’auto sur les petits trajets. Pour sauver la planète, isolons bien nos maisons et ne les chauffons qu’à 19°C. Pour sauver la planète, préférons des appareils électro-ménagers moins gourmands en électricité ou des ampoules basse consommation. Pour sauver la planète, recyclons nos déchets. Pour sauver la planète, lavons-nous moins souvent et nos vêtements aussi. Pour sauver la planète, consommons local. Pour sauver la planète, sortons du capitalisme (pour reprendre le titre d’un livre de mon confrère du Monde, Hervé Kempf). Etc.

A lire tous ces slogans, j’ai envie de dire une chose. Ceux qui les ont écrits se trompent de sauvetage. Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver en agissant ainsi, mais bien l’humanité et, plus précisément, si l’on enlève l’hypocrisie, notre style de vie très confortable : je doute en effet que la majorité des humains mangent de la vache tous les jours, roulent en voiture, chauffent leurs maisons, aient quantité de grille-pain, de mixers et de machines à laver. Pour être très clair : la planète n’est pas à sauver parce qu’elle n’est pas en danger. Même si certains considèrent que nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique, l’anthropocène, marquée par la capacité de l’homme à bouleverser son écosystème, à le polluer, à modifier la composition atmosphérique, à détruire massivement des espèces et des ressources naturelles, à créer des tremblements de terre, la planète n’en a cure. Pour la simple raison qu’elle a connu des révolutions bien plus profondes, des changements climatiques drastiques, cinq grandes extinctions de masse, des hivers nucléaires sans nucléaire mais avec volcans, des perturbations orbitales, des bombardements de météorites ou d’astéroïdes, des glaciations incroyables des dislocations de continents, et qu’elle s’en est toujours remise. La vie a toujours repris ses droits même lorsque, il y a 250 millions d’années, 96% des espèces marines ont disparu ainsi que 70% des vertébrés terrestres.

Pourquoi ? Parce que ce système naturel qu’est la Terre s’ajuste aux conditions qui lui sont imposées. Dans le cas du réchauffement climatique, la planète retrouvera, dans quelques siècles, un équilibre. Simplement, il sera bien loin de celui que nous connaissons et nos descendants risquent d’y laisser des plumes : parce que les extrêmes climatiques seront plus fréquemment atteints, parce que les villes côtières seront fragilisées par la montée des océans quand elles ne disparaîtront pas, parce que l’accès aux ressources naturelles de base telles que l’eau potable et la nourriture sera nettement plus problématique voire une source de conflits, parce que les services rendus gratuitement par la nature seront réduits en raison de la perte de biodiversité.

Invoquer la sauvegarde de la planète pour inciter les gens à un mode de vie plus respectueux de l’environnement est un argument défectueux. Ne pas expliciter qu’en ayant dépassé les limites de notre biosphère nous mettons en péril la survie même de notre propre espèce s’avère une manière de fermer les yeux sur nos responsabilités et sur les défis qui nous attendent. Comme une façon étrange de nous extraire de notre écosystème et d’oublier que nous constituons l’une des “cibles” des changements globaux, parce que nous sommes fragiles. C’est bien l’humanité qu’il faut sauver. La planète, elle, se sauvera toute seule.

(le monde) 

En effet c'est l'humanité qui n'a d'autres choix que d'évoluer si elle veut assurer sa survie et sa pérennité , mais la difficulté va être d'y arriver rapidement .Les ressources sont limités pour elle !

1 novembre 2011

Le vieillissement des cellules est réversible

 

 

 
 

Des chercheurs français ont réussi à redonner leur jeunesse à des cellules de donneurs âgés de plus de 100 ans, en les reprogrammant au stade de cellules souches, démontrant ainsi que le processus du vieillissement est réversible.

Ces travaux sur la possibilité d’effacer les marques de vieillissement des cellules, publiés dans la revue spécialisée Genes & Development du 1er novembre, marquent une nouvelle étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie, note Jean-Marc Lemaitre de l’Institut de génomique fonctionnelle (Inserm/CNRS/université de Montpellier), responsable de ces recherches. Autre débouché important: mieux comprendre le vieillissement et corriger ses aspects pathologiques, selon le chercheur de l’Inserm.

Les cellules âgées ont été reprogrammées in vitro en cellules souches pluripotentes iPSC (pour Induced pluripotent stem cells) et ont ainsi retrouvé leur jeunesse et les caractéristiques des cellules souches embryonnaires (hESC). Elles peuvent se différencier à nouveau en cellules de tous types (neurones, cellules cardiaques, de peau, de foie…) après la cure de «jouvence» concoctée par les chercheurs.

Depuis 2007, des chercheurs ont montré que l’on pouvait reprogrammer des cellules adultes humaines en cellules souches pluripotentes (iPSC) dont les propriétés sont similaires à celles des cellules souches embryonnaires. Cette reprogrammation à partir de cellules adultes évite les critiques sur l’utilisation de cellules souches d’embryons. Mais jusqu’alors, la reprogrammation de cellules adultes se heurtait à une limite, la sénescence, point ultime du vieillissement cellulaire.

L’équipe de Jean-Marc Lemaitre vient de franchir cette limite. Les chercheurs ont d’abord multiplié des cellules de la peau (fibroblastes) d’un donneur de 74 ans pour atteindre la sénescence caractérisée par l’arrêt de la prolifération des cellules. Ils ont ensuite procédé à la reprogrammation in vitro de ces cellules. Comme cela n’était pas possible avec la préparation classique à base de quatre facteurs génétiques (OCT4, SOX2, C MYC et KLF4), ils en ont ajouté deux autres (NANOG et LIN28).

Grâce à ce nouveau «cocktail» de six ingrédients, les cellules sénescentes reprogrammées ont réacquis les caractéristiques de cellules souches pluripotentes de type embryonnaire, ne conservant aucune trace de leur vieillissement antérieur. «Les marqueurs de l’âge des cellules ont été effacés, et les cellules souches iPSC que nous avons obtenues peuvent produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrues», explique Jean-Marc Lemaitre. Les chercheurs ont ensuite testé leur cocktail sur des cellules plus âgées de 92, 94, 96 jusqu’à 101 ans, avec succès y compris sur les centenaires. «L’âge des cellules n’est définitivement pas une barrière à la reprogrammation», conclut-il.

Ces travaux ouvrent la voie à terme à l’utilisation des cellules reprogrammées iPS comme source idéale de cellules adultes tolérées par le système immunitaire, pour réparer des organes ou des tissus chez des patients âgés, ajoute le chercheur.(libération)

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